... auch die schreibende Journalistin. Etwas eigenwillig - von der bazerin aber unhinterfragt - ist ja schon, dass sich über die Frage ausgerechnet eine Zentralstelle beugt, deren Aufgabe eigentlich eine vollkommen andere ist (La Centrale pour les questions familiales: Vous n'en avez jamais entendu parler mais elle existe. J'ai vérifié. Elle est chargée de «surveiller l'application de la loi fédérale sur les allocations familiales dans l'agriculture».), sie mit dieser aber ganz offenkundig völlig unterausgelastet ist, wenn sie noch Zeit für solche Studien hat, über die der Journalist Alain Rebetez schon vergangene Woche in L'Hebdo geschrieben hat:

Il y a dans ce choix de tout rassembler sous l'étiquette infâmante de «châtiment corporel» un calcul un peu cynique d'efficacité. Mais il y a aussi, plus sournoisement, une étrange terreur des rapports physiques. Les enfants en bas âge, on les porte, on les embrasse, on les caresse, on les câline. Et voilà que lorsqu'il s'agit d'exprimer l'autorité, d'imposer une limite, on n'oserait plus les toucher. Soudain le langage corporel deviendrait tabou. Ces interdits portent en creux une conception desséchée, normative et angoissée des rapports physiques qui est proprement glaçante.

D'ailleurs on peut déjà annoncer qu'on ne s'arrêtera pas au langage corporel. Après les violences physiques, il faudra légiférer sur les violences verbales - le rapport y fait déjà allusion. Et ensuite pourquoi pas sur les violences pratiquées en pensée ou par omission?

Vous direz que je force le trait. Alors lisez ce rapport, c'est facile il est disponible sur l'internet*. (...)

* www.bsv.admin.ch/aktuell/presse /2005/f/05102501.htm
(© L'Hebdo; 03.11.2005; no 44; p. 60.)